Texte initialement publié le 5 avril sur Philitt
Si Jaurès est aujourd’hui une icône dont on se dispute la postérité, il fut pour ses contemporains une figure controversée. Bien qu’il ait permis l’unification du mouvement socialiste français, l’ancien pacifiste a beaucoup divisé, à commencer par son propre camps. Et pour cause, pendant vingt ans, Jaurès s’est efforcé de synthétiser des idées a priori opposées. Fils des Lumières françaises et du marxisme, protestant et laïc, patriote et internationaliste, inspiré aussi bien par l’idéalisme kantien ou hégélien que par la dialectique matérialiste, réformiste et révolutionnaire, le chef de file de la SFIO a passé les dernières années de sa vie à chercher la synthèse parfaite.
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