La Revue du Comptoir, le premier numéro : « Portons un toast à la révolution ! »

Nous sommes extrêmement heureux de vous annoncer la sortie du premier numéro de La Revue du Comptoir ! On vous y propose des hors-d’œuvres sociétaux, un plat principal « Cherche socialisme désespérément » et des desserts culturels. Pour votre plaisir et le nôtre, on a bu des coups avec Pièces & Main d’Œuvre, Samuel Hayat et François Jarrige.

Vous pouvez le commander dès à présent en cliquant ici. Le règlement est possible par chèque ou par virement bancaire. Pour les camarades devant recevoir un exemplaire pour leur aide via le financement participatif du printemps dernier, pas d’inquiétude ni besoin de commander, nous commençons les envois ce mercredi.

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Les revues seront également disponibles sous peu dans plusieurs librairies de Paris et ses environs mais aussi Bordeaux, Bruxelles, La Rochelle, Lyon, Rennes et Saint-Étienne ! La liste sera progressivement mise à jour.

Sans votre aide La Revue du Comptoir n’aurait pas vu le jour. Les serveurs du Comptoir remercient chaleureusement les contributeurs au financement participatif d’avoir permis de porter ce « toast à la révolution » : Théo Abarrategui, Bachar Abou Saleh, Bernard Aïdée, Colin Alberto, Lucie Alex, Colette Alves, Gérald Andrieu, Jean Aubertin, Arthur Auderset, Charlotte Bahuon, Assia Barge, Alexandre Barthel, Sidjy Batista, Jonathan Baudouin, Michel Béatrix, Corentin Becrit, Florence Beghi, Samuel Belin, Aurélien Bernier, Hugo Berthelot, Gaultier Bès, Émilie Besserve, Rachel Binhas, Sébastien Bonetti, Nicolas Bonhomme, Simon Botteau, Thomas Bourdier, Fabrice Bourgis, Imad Bousaid, Christine Bouyssou, Victorien Bruneau, Clara Burel, Elias Burgel, Pascal Buzaré, Elodie Carcolse, Julien Cassefieres, Hugo Cervantès, Quentin Chaillé, Philippe Chapdelaine, Christelle Chapel-Prudhomme, Benoit Charruyer, Antoine Chenaf, Aline Chevauché, Yann Cobigo, Marc Cohen, Alain Collonge, Ségolène Couturier, Roland D’Argy, Joseph d’Halluin, Benoit de Malartic, Gaëtan Dehaëne, Coralie Delaume, Guillaume Deruette, Martin Dethier, Adiaratou Diarrassouba, Vincent Dognon, Fanny Doumayrou, Hippolyte Doyen, Alexis Dufumier, Sébastien Faggion, Benjamin Fayet, Amandine Frenel, Paul Gandy, Guillaume Gau-Corbière, Alexandre Gauliez, Laetitia Gautheron, Catherine Gilbert, Jules Girard, Aloïs Girardin, Matthieu Giroux, Johnny Gislard, Xavier Godon, Laurent Goetz, Bernard Goudeneche, Anaïs Grzesik, Alexis Guerit, Sandrine Guermeur, Claude Guignard, Charlotte Guinet, Alexandra Hachem, Thierry Hergniot, Samuel Heyndrickx, Nicolas Jamgotchian, Christine Jeanson, Marie Jeanson, Khalid Jebbari, Florian Jouvenet, Matthieu Jublin, Achille Karangwa, Hodaifa Khald, Guillaume Krystlik, Paul Lacrampe, Cyrille Lacroix, Fabien Lafont, Jérôme Lagae, Benjamin Lair, Lexane Laplace, Julia Larsonneur, Adrien Laurent, Mathieu Le Breton, Nicolas Le Guen, Eliette Le Messager, Gwendal Le Moulec, Jacques Le Pévédic, Alex Le Saint, Bérenger Lecomte, Edouard Leconte, Raphaël Lefèvre, Yann Legouis, Thomas Lemahieu, Thomas Lemaire, Florian Lepage, Claudia Lérin-Falliero, Pierre Liotard, Aurélie Loire, Antoine Louvard, Adrien Maillard, Alain-Pierre Manine, Jean-Louis Marin-Lamellet, Chelsea Marie, Antoine Martin, Benjamin Masse-Stamberger, Freddy Masson, Clara Masson, Alain Métafiot, Franck Métafiot, Aline Métafiot, Adrien Métafiot, Chantal Meyroux, Agnès Meyroux, Othmane Mheni, Olivier Milan, Jean-Jacques Milan, Françoise Monnin, Clément Montagnat-Rentier, Pauline Morault, Paul Moutard-Martin, Shathil Nawaf Jassim, Maja Neskovic, Sandrine Nivelle, Erwan Noël, Rémi Noyon, Marie Ollé, Magalie Olliet, Maël Omnès, Alessandro Palomba, Sylvain Pasini, Jacques Pelissier, Estéban Piard, Alice Picard, Théo Polus, Ludovic Porché, Laura Portais, Jean-Yves Pranchère, Marine Primet, Anir Radid, Flavien Ramonet, Guillaume Renouard, Jérémy Richard, Thomas Rigaud, Valentin Robillard, Sarah Robillard, Sophie Robles, Jérémy Rodriguez, Camille Roffay, Francine et Alain Roland, Lucile Roland, Célestine Roland, Cécile Rousseau, Élise et Guilem Roux, Pierre Salmon, Marc Scherer, Thibault Scohier, Nicolas Signat, Romain Simon, Lilia Smati, Hinda Sobaihi, Olivier Starquit, Gabriel Szakacs, Anthony Taponat, Mila Thomas, Luc Toupense, Solveig Traube, Fabrizio Tribuzio-Bugatti, Corentin Tual, Guillaume Verbiguié, Robin Verner, Boris Vigneault, Philippe Vion-Dury.

Un immense merci aux éditions L’échappée et le Pas de côté pour leur soutien.

Kevin Victoire : « En finir avec le capitalisme et remettre l’humain et ses besoins effectifs au cœur de la société »

Entretien accordé au magazine en ligne Aleteia

Aleteia : D’où vient le besoin d’accumuler si caractéristique de notre société ?
Kevin Victoire : Le « besoin d’accumuler » a été très longtemps condamné par toutes les sociétés. Dans la Grèce antique, l’hybris – c’est-à-dire la démesure – constituait un crime. C’est l’opposition à cet hybris, par la tempérance ou la « juste mesure » d’Aristote, qui fonde l’éthique grecque. L’accumulation de richesse, qu’Aristote nomme la « chrématistique », est alors condamnée moralement. Le mythe du roi Midas, qui acquiert auprès du dieu Dionysos la faculté de transformer tout ce qu’il touche en or, au point de devenir incapable de manger et de boire, illustre très bien ce propos.

L’accumulation sans fin des richesses est également dénoncée dans la tradition judéo-chrétienne. « Malheur à ceux qui ajoutent maison à maison, et qui joignent champ à champ, Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’espace, Et qu’ils habitent seuls au milieu du pays ! » explique le prophète Isaïe (5, 8). C’est évidemment encore plus clair dans le Nouveau testament où l’accumulation excessive de biens matériels est toujours opposée à l’élévation spirituelle : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon » (Matthieu 6, 4) ; « Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » (Marc 8, 36), etc.

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La catastrophe écologique : fruit pourri du capitalisme ?

Sortie du livre La catastrophe écologique : fruit pourri du capitalisme ? le 4 mai 2016 aux Altercathos (10€), coécrit avec :

• Patrice de Plunkett est journaliste et blogueur, auteur de Cathos, écolos, mêmes combats ? (Peuple libre) et de Face à l’idole Argent la révolution du pape François (Artège).

• Thierry Jaccaud, ingénieur en gestion de l’environnement de formation, est rédacteur en chef de la revue L’Écologiste, édition française de The Ecologist.

• Marie Frey est journaliste indépendante sous le pseudonyme de Mahaut Herrmann, collaborant avec La VieReporterre et Prier.

• Cyrille Frey est ornithologue, chargé d’études en association de protection de la nature.

• Olivier Rey est chercheur au CNRS, mathématicien et philosophe. Il a enseigné les mathématiques à l’École polytechnique et enseigne aujourd’hui la philosophie à l’université Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur de l’essai Une question de taille (Stock).

• Monseigneur Dominique Rey est évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, auteur de Peut-on être catho et écolo ? (Artège).

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Pour trouver le livre en librairie

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Karine Mauvilly : « L’école devient un objet économique »

Entretien publié le 5 octobre 2016 sur Le Comptoir

Il semble aujourd’hui impossible de refuser le numérique, perçu par le plus grand nombre comme un “progrès”inéluctable. Pourtant, Philippe Bihouix, ingénieur centralien, et Karine Mauvilly, historienne et juriste de formation, osent s’attaquer au tout-numérique à l’école, lieu où se prépare l’avenir de notre société, dans un essai décapant, intitulé « Le désastre de l’école numérique : Plaidoyer pour une école sans écrans » (Seuil). Tous deux parents et passés par l’enseignement, les auteurs expliquent pourquoi, loin de résoudre les problèmes aujourd’hui rencontrés par l’école – notamment la reproduction des inégalités –, le numérique pourrait représenter un danger sociétal. Nous avons ainsi décidé de rencontrer Karine Mauvilly pour avoir plus de précisions sur ce livre que nous vous recommandons.

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Nicolas Lebourg : « Les exclus de la globalisation votent FN pour se protéger »

Entretien publié le 30 septembre 2016 sur Le Comptoir

Nicolas Lebourg est un historien spécialiste de l’extrême droite, chercheur à l’Université de Montpellier et membre de l’Observatoire des radicalités politiques (Orap) de la Fondation Jean Jaurès. Il crée en 2008 le site Fragments sur les temps présents, qui se réclame de l’éducation populaire et réunit des chercheurs travaillant sur les marges politiques. Il vient de publier « Lettres aux Français qui croient que cinq ans d’extrême droite remettraient la France debout » (Éditions Les Échappés). L’ouvrage rassemble dix lettres adressées à dix nouveaux électeurs du FN “dédiabolisé” de Marine Le Pen, afin de les dissuader de lui donner leur vote, sans jamais tomber dans le moralisme, la fascisation ou le misérabilisme.

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