Article initialement publié sur Le Média presse le 26 octobre 2018
En Île-de-France comme à Marseille, des militants entendent préserver des espaces de liberté.
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Article initialement publié sur Le Média presse le 26 octobre 2018
En Île-de-France comme à Marseille, des militants entendent préserver des espaces de liberté.
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Article initialement publié le 11 avril 2018 sur le site de Média presse
Quoi qu’il arrive à Notre-Dame-des-Landes, une chose est sûre : le mouvement zadiste ne mourra pas. Alors que l’Etat déploie une force impressionnante pour évacuer le site, près de Strasbourg, des militants écologistes résistent courageusement à un grand projet inutile.
Mercredi 4 avril, comme tous les mercredis depuis le 24 janvier, quelques dizaines de manifestants se donnent rendez-vous devant la préfecture du Bas-Rhin, à Strasbourg. Un rassemblement qui « a une saveur particulière avec le démarrage de l’enquête publique concernant le volet environnemental du projet », précisent-ils sur leur page Facebook. La raison de la gronde est simple : le mardi 23 janvier, l’Etat a donné à Vinci le feu vert pour la construction de l’autoroute qui fera 24 km de long, qui contiendra un péage. Dès le lendemain, entre 50 et 60 personnes se réunissent devant la préfecture. Malgré le caractère spontané du rassemblement, il ne doit rien au hasard, mais est le fruit de plusieurs mois de politisation autour de ce projet.
Depuis le 14 juillet dernier, une dizaine de zadistes occupent la forêt de Kolbsheim, près de Strasbourg. Avec le soutien de la population locale, ils s’opposent au projet de Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO ou A355). Celui-ci doit, comme son nom l’indique, contourner l’A35, afin de le désengorger et limiter les embouteillages. L’idée née dans les années 1970 et retombe vite dans l’oubli. Le projet a ressurgi au milieu des années 1990. En 2003, des agriculteurs, élus locaux et citoyens commencent à s’opposer à l’autoroute. Ils créent alors le collectif « GCO non merci », encore actif aujourd’hui. Des événements sont fréquemment organisés dans la forêt, afin de soutenir les zadistes. Jusqu’à 2014, les opposants au projet pouvaient compter sur le soutien du maire PS de Strasbourg, Roland Ries, qui depuis a changé de camp. C’est ce qui explique que Vinci, par l’intermédiaire de ses filiales ARCOS et SOCOS, a pu obtenir l’autorisation tant convoitée.
Forts de ces études et malgré les tentatives d’intimidation de Vinci, rapportées par Marianne, les opposants sont donc déterminer à ne rien lâcher. Ils multiplient les événements. Ainsi, le vendredi 6 avril, à l’occasion de l’anniversaire de l’opération « Occupe ton rond-point », ils ont occupé le rond-point de la place de la République à Strasbourg, entre 16h30 et 19h. Le lendemain, un atelier participatif étaient initié dans la ZAD, tandis que le dimanche, ils bénéficiaient d’un stand dans le cadre de la semaine pour l’Environnement 2018, à la Maison Mimir à Strasbourg. Les zadistes encouragent dans le même temps leurs soutiens à participer à l’enquête publique en cours, sur l’impact du GCO sur l’eau et les espèces menacées, du 4 avril jusqu’au 11 mai. Ce 10 avril, les opposants au projet ont organisé plusieurs actions sur des ponts autours de Strasbourg.
Site du Collectif GCO non merci
Crédits : Collectif GCO non merci/ Flickr
Entretien publié initialement en deux parties sur le Comptoir le 27 juin 2016 et le 29 juin 2016
Journaliste à “La Décroissance”, Pierre Thiesset a également cofondé les éditions Le Pas de côté, qui viennent de publier avec L’échappée “Le Progrès m’a tuer. Leur écologie et la nôtre.” Cet ouvrage collectif regroupe les textes d’une quarantaine d’auteurs, dont Aurélien Bernier, Marie-Jo Bonnet, Jean-Claude Michéa, François Jarrige, Cédric Biagini, Dany-Robert Dufour, Agnès Sinaï, Vincent Cheynet, Serge Latouche et Mohammed Taleb. Nous avons souhaité nous entretenir avec Pierre Thiesset pour en savoir plus sur ce recueil, mais également sur la critique du Progrès qu’il porte, ainsi que sur la décroissance comme projet politique. Compte-tenu de la densité de ses réponses, nous avons décidé de publier cet entretien en deux parties.